De Juriste à Coach Professionnelle
Pourquoi ai-je souhaité me tourner du côté de l’accompagnement ?
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De Juriste à Coach professionnelle
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De Salariée à Cheffe d’entreprise
Mon pourquoi :
- Pourquoi l’accompagnement ?
- Pourquoi le Coaching ?
- Pourquoi le métier de juristes ?
Je vous partage mon histoire, mon parcours avec beaucoup de plaisir même si c’est un exercice difficile pour moi car je suis peu familière de ce type de partage, très personnel !
Pourquoi l’accompagnement ?
Je vais commencer par le commencement : quand j’étais juriste puis responsable juridique et salariée d’un grand groupe bancaire et financier international.
J’ai adoré le management quand j’étais juriste et que je m’occupais :
- Des juristes stagiaires en cours de Master II,
- Des juristes en CDD diplômés d’un Master II,
- Du recrutement de mes remplaçants pendant mes 2 congés maternité,
- L’intégration des nouveaux CDI.
Former, partager mes compétences, parler process, améliorer, m’enrichir de leurs expériences, tout cela me passionnait. Et cela m’a toujours été facile, naturel. Je ne trouvais pas que c’était du « travail ».
Puis je suis devenue Responsable juridique. J’ai fait un audit de mon service : les besoins en termes d’effectifs, les compétences nécessaires, la charge de travail, les process, les outils …
Cela aussi j’adore et je trouve cela très facile aussi.
J’ai défini les besoins pour les postes en termes techniques oui, mais aussi en termes de personnalité pour créer cette cohésion d’équipe et le fait que chacun se sente bien et valoriser, et respecter dans ses capacités : c’est-à-dire que celui qui a envie de pousser plus puisse le faire, et celui qui a atteint ses limites ou qui doit se ménager car son équilibre de vie est menacé soit également respecté pour cela.
J’ai donc recruté, intégré, formé, en CDI, en Stage Master II, des avocats, des juristes.
Ce que je préférais : les entretiens, le premier contact, les premiers jours, l’onboarding, guider, accompagner … et là encore hyper facile pour moi. Je n’avais pas l’impression de « travailler ».
C’est juste de l’humain et du relationnel ! Tout simplement à mes yeux.
Puis, j’ai eu un grave accident de Trotinette électrique devant le tram à Strasbourg.
Sans casque bien sûr ! Ma tête a rebondi sur mon sac à dos, sinon c’était le trottoir. Et le tram s’est arrêté à quelques centimètres de moi. Ma jambe était fracturée en plusieurs endroits. On était le lundi 2 juillet 2018, 7h45. La veille des vacances d’été pour mes enfants.
Et là je me suis dit : « Ça suffit. Tu aurais pu mourir ! et tes enfants ?! Est-ce que ça en vaut le coup ? Est-ce que ton job vaut cette prise de risque ? »
- Courir tous les jours après le train, puis la trottinette … : Stop
- 1h30 de trajet le matin et 1h30 de trajet le soir : Stop
3h par jour, sans parler des dossiers réouverts le soir une fois les enfants couchés, et les nuits de 4 ou 5 heures de sommeil. (à l’époque : zéro télétravail !)
- 2 mois après je démissionnais.
- 4 mois après je reprenais un autre poste de responsable juridique à 5 minutes de mon domicile.
Et là. Je m’ennuyais.
Pas que je n’avais pas de dossiers. Au contraire. J’avais plusieurs belles missions à mener. Et c’était nouveau, ça aurait dû me motiver, me dynamiser.
Le groupe était en pleine restructuration. Et intellectuellement, les sujets étaient nouveaux : le droit des assurances, donc cela aurait dû me nourrir intellectuellement. Comme c’était le cas auparavant.
Et non, la petite flamme n’était plus là.
La question de ma vocation est vite, très vite réapparue.
J’ai juste beaucoup apprécié ma période d’onboarding pendant laquelle j’ai rencontré :
- tous les services,
- tous les responsables et les membres des équipes pour recueillir les besoins des uns et des autres.
Les personnes se confiaient facilement et comme les équipes de juristes étaient très conséquentes, en contentieux notamment, je voyais les juristes qui étaient à leur place et celles (il n’y avaient que des femmes) qui souffraient, visiblement plus du tout à la bonne place.
Mais statu quo.
Il n’y avait pas en interne une culture de gestion des talents.
Il y avait trop d’autres chantiers liés au business à pérenniser pour dégager du temps pour cette gestion humaine des talents.
Et encore une fois, la déception et le découragement m’envahir.
Je ne me sentais plus du tout en phase avec le monde de l’entreprise. J’ai donc mis fin à mon contrat en CDI après 9 mois. (Le temps d’une grossesse, le temps pour donner naissance à un nouveau projet, A méditer …)
J’ai pris mes responsabilités. Non sans peur de l’avenir. Des peurs qui parfois m’envahissaient la nuit, le jour : et toujours la même question et les mêmes phrases :
« Tu es bien sûr que c’est le bon choix ? Quand même tu avais tout : une carrière et un salaire confortable assuré tous les mois, un statut social. »
Tu as tout finalement, qu’est-ce que tu cherches de plus ? Tu n’aurais pas pu te forcer encore un peu, c’est normal d’être moins passionné.e après quelques années par son job ! »
Je me suis donc retournée vers mon bilan de compétences réalisé quelques années plus tôt. J’avais identifié 4 pistes :
- Responsable juridique
- Secrétaire général
- Professeur en école de commerce
- Coach auprès des créateurs d’entreprises
J’ai repris mes exercices, pour ajuster ce projet professionnel. Je voulais accompagner ces femmes qui souffraient de leur rythme de vie et de leur déséquilibre entre leur vie pro et leur vie perso.
Elles souffraient de :
- ne pas être reconnues pour leurs compétences et leurs talents,
- ne pas être reconnues pour leur dévouement et leur investissement,
- ne pas écoutées ni entendues,
- ne pas pouvoir mettre à profit leurs compétences et les valoriser dans des environnements qui ne reconnaissaient pas celles-ci,
- dans des environnements qui ne savaient pas les valoriser, les encourager, les faire évoluer ou bifurquer vers des postes adaptés et épanouissants sur le plan intellectuel et relationnel.
Je voulais accompagner ces femmes à rebondir et briller à nouveau, malgré les désillusions et le découragement qui pouvaient parfois les envahir.
Je me suis donc tournée vers la kinésiologie basée sur la chiropractie, la PNL et la médecine traditionnelle chinoise basé sur les méridiens.
On était loin du Droit ! Il s’agit de techniques énergétiques qui permettent d’accompagner les personnes qui rencontrent des difficultés d’ordre émotionnel, des débordements émotionnels, de la fatigue, du burn out, des insomnies, des difficultés relationnelles, du stress chronique ou non, qui viennent ou pas de grands chamboulements ou de petits chamboulements dans leur vie, les licenciements, les changements de management, les deuils, les naissances, les séparations, les divorces … et qui n’arrivent pas à verbaliser ce qui se passe en eux car ces personnes sont déconnectées de leur corps, de leurs émotions.
Cela les aide à reprendre pieds et à équilibrer ce qui doit l’être.
Cela les aide aussi à prendre du temps pour elles.
Pourquoi je connaissais cette technique : la Kinésiologie ? Pour 2 raisons.
- Ma grand-mère maternelle, aujourd’hui âgée de 106 ans et toujours vivante, je l’embrasse fort, le pratiquait à sa manière. Et j’y assistais enfant. Je ne comprenais pas et pourtant je me rappelle de tout. Là encore, c’est facile pour moi de me souvenir de ses gestes, de ses mots …
- Et j’en ai eu besoin, à plusieurs moments dans ma vie de femme et dans ma carrière.
- J’étais surmenée : trop de missions, trop de déplacements et l’impossibilité de me poser, de me reposer, de dormir paisiblement !
- Et comme j’étais contre les somnifères et que je savais que le problème principal venait de mon rythme de vie.
- Je me suis tournée vers une kinésiologue merveilleuse qui m’a beaucoup aidé à me reconnecter à mes besoins, mes émotions pour arrêter de les étouffer et commencer à les écouter car c’est un formidable GPS.
- Elle m’a également aidé après mon accident de trottinette pour faire face à la douleur des fractures.
- Elle m’avait aussi aidé quelques années auparavant suite à une césarienne en urgence extrêmement douloureuse aussi, tant du point de vue émotionnel que physique !
Je me suis formée à la kinésiologie pendant une année auprès d’une ancienne notaire reconvertie à Metz et de 2 spécialistes du courant canadien de la kinésiologie à Nantes et Montpellier.
J’ai aussi découvert l’EFT que je pratique également. (ou « Le tapping émotionnel »)
Et j’ai commencé à exercer en 2019. Je recevais des femmes en activités qui souffraient, qui n’allaient pas bien, alors que d’extérieur elles avaient tout : la famille, les enfants, la maison ou l’appart, le job, le salaire confortable, des responsabilités, un statut social, un titre, des amis, une vie sociale développée ….
Et je me suis rendue compte, qu’en fin de séance, la parole se libérait, elles me demandaient conseils, elles exprimaient des blocages, des peurs … et j’étais quelque peu démunie.
Donc en 2020, je me suis formée et certifié au coaching professionnel, le courant PNL. Et la COVID aidant, j’ai proposé mes accompagnements en ligne. Je pouvais de la sorte aider bien plus de femmes à travers la France et en Francophonie.
Et au fur et à mesure des mois, j’avais de plus en plus de juristes qui venaient vers moi qui se posaient des questions sur leur carrière, elles se demandaient si elles avaient perdu leur vocation, ou si c’était juste l’environnement qui posait problème ou si cela venait d’elles tout simplement.
Donc en 2021, je me suis formée au bilan de compétences et à la transition professionnelle. J’ai créé mon organisme de formation, ma SASU, j’ai obtenu ma certification Qualiopi et CPF, et j’ai accompagné les premières juristes en Bilan de compétences-Orientation, puis dans le cadre de l’accompagnement Mobilité !
Et en 2022, je poursuis ces accompagnements auprès de juristes, de responsable juridique, de directrice et directeur juridique, d’avocats, de notaire, et je m’entoure d’une équipe de femmes formidables, reconverties et pour certaines anciennes juristes, pour m’accompagner sur les missions administratives, la création des programmes, et la communication du cabinet Jurinova. L’équipe Jurinova s’étoffe peu à peu avec ces nouveaux talents, cheffes d’entreprises également.
En résumé, j’aime profondément l’humain, j’aie envie d’aider les femmes à rebondir, oui on peut tomber, une fois, 2 fois, 3 fois , plus et oui il est possible de rebondir et de briller à nouveau pour être épanouie, motivée, et se sentir à sa place et reconnue pour ce que l’on est réellement et ses qualités et ses compétences !
Voilà vous en savez plus sur les transitions professionnelles pour les juristes et sur mon parcours.
C’est ce que nous construisons ensemble dans l’accompagnement Bilan de Compétences – Orientation pendant 4 mois, en revisitant votre parcours, vos forces, vos passions, vos talents …
Si vous êtes intéressé.e, j’ouvre 3 places en décembre sur les 4 habituellement disponible pour le programme Bilan de Compétences – Orientation, car une juriste en questionnement sur sa vocation ou sa perte de vocation plus exactement, a déjà réservé son accompagnement.
Nous nous retrouvons la semaine prochaine pour le podcast 29, sur un sujet récurrent et d’actualité en séance de coaching et lors des entretiens exploratoires gratuit : Comment développer son assertivité ?
Bon week-end à tous, les juristes talentueuses et les juristes talentueux, prenez soin de vous !
Cynthia
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