Les 10 Pistes pour évoluer en entreprise pour les juristes

Podcast 15 Les 10 Pistes pour évoluer en entreprise pour les juristes

Évolution professionnelle

Les 10 Pistes pour évoluer en entreprise pour les juristes

Bienvenue dans l’épisode 15 du podcast Jurinova.

Aujourd’hui, les juristes talentueuses et talentueux, je vous partage les 10 pistes pour évoluer en entreprise.

 

Lors des ateliers que j’anime à l’AFJE (Association Française des Juristes d’Entreprises), et lors des entretiens exploratoires gratuits et confidentiels que je vous propose sur mon site internet, sans engagement je le rappelle, vous me partagez souvent que vous êtes en poste depuis 3, 5, 7, 10, 15 ans, en qualité de juriste en entreprise, en qualité de notaire ou avocat en cabinet, et vous ne voyez pas d’autres solutions pour évoluer. Vous avez l’impression d’être dans une situation de blocage et pourtant vous ne vous voyez pas partir, ni vous former à une autre spécialisation. Et pourtant, vous êtes toujours animé par une envie profonde d’apprendre et d’évoluer. Vous voulez donc des conseils pour identifier les perspectives, les opportunités.

 

Pour d’autres juristes, il s’agit de trouver les bons arguments pour poursuivre leur évolution en interne.

Comment obtenir le poste de directeur juridique, par exemple, dès lors que vous avez déjà la charge du management et des recrutements, de l’organisation et structuration des différents pôles juridiques, des budgets, des formations, et que vous siégez au COMEX ou au CODIR.

C’est également le cas pour des juristes qui identifient par exemple, un besoin de digitalisation, ou de communication accrue avec les opérationnels en revoyant les circuits et process, ou de rationalisation du volume des demandes par périmètre et enjeux, ou d’être mis dans la boucle des dossiers bien en amont de la phase finale du projet et non juste à la fin pour la revue de quelques clauses.  Ces juristes partagent souvent leur impression de ne pas être entendu la première fois où ils proposent leurs idées alors que pour eux cela semble évident, et ne savent plus comment proposer leurs idées pour se faire entendre et faire évoluer les choses.

 

Il y a également les juristes qui ont envie de changer d’environnement professionnel, ils sont curieux de découvrir une autre organisation, un autre secteur d’activité, d’autres méthodes de travail. Ils veulent saisir leur chance d’évoluer et poursuivre leur découverte du monde de l’entreprise.

Comment trouver les opportunités sans perdre trop de temps et gaspiller son énergie à répondre aux offres. Quelle serait la stratégie à adopter pour être efficace ? C’est ce que nous élaborons ensemble, dans l’accompagnement Mobilité. Nous déterminons une stratégie pour éviter l’éparpillement, le gâchis de votre énergie et de votre temps, et nous nous focalisons sur votre objectif de manière stratégique.

 

Il y a également les juristes qui sortent d’un environnement difficile, qui ne leur correspond plus, soit en termes de valeurs, de communication, de management, de rythme de travail, de volume de travail sans les moyens humains et digitaux pour faire face, d’humanisation tout simplement ! Ce peut être une divergence de point de vue, un refus pour obtenir plus de moyens, un Burn Out, une maladie, du harcèlement, un licenciement douloureux … Comment rebondir après une telle épreuve ? L’accompagnement mobilité répond également à cette nouvelle phase de vie. Et nous élaborons une stratégie qui va respecter votre rythme, vos valeurs, vos besoins afin de trouver un environnement humain qui vous correspondra au quotidien et vous permettra de retrouver votre énergie, votre dynamisme et votre satisfaction.

 

Enfin, il y a les juristes qui s’interrogent sur leur vocation : Est-ce que je vais exercer mon métier de juriste toute ma vie, et sinon, quoi faire ? Comment trouver ce que je m’aimerais faire ? mais surtout comment vérifier que ce n’est plus ce que je veux faire, comment en être sûr ?

Et ce fut mon cas, à un tournant de ma vie professionnelle, cette question de ma vocation est apparue et j’ai mené ma réflexion pour « comprendre » puis « identifier » ce que j’aimais faire et ce qui ne me convenait plus du tout, et ensuite « vérifier » que mon choix d’une reconversion professionnelle avec la création d’une entreprise était le bon choix. C’est comme cela que j’ai décidé de démissionner pour créer mon cabinet de consulting et de coaching en transitions professionnelles pour les professionnels du droit. Et que je me suis formée à ces nouveaux métiers : Coach professionnelle certifiée en PNL, Consultante certifiée en bilan de compétences et en transitions professionnelles, et en parallèle tous les métiers liés à l’entreprenariat : l’organisme de formation avec l’audit Qualiopi soumis au code du travail, le marketing digital, et j’ai retrouvé avec plaisir le droit des sociétés avec la SASU, RGPD, la comptabilité, l’analyse financière, les projections, les prêts bancaires et la négociation contractuelle, les contrats clients BtoB et BtoC, les contrats avec les prestataires… Le droit fait partie de ma vie quotidienne !

C’est un super challenge !

 

Et pour terminer, il y a la catégorie des juristes qui anticipent leur projet professionnel à 5 ou 10 ans, soit ils ont envie de devenir expert dans leur domaine, soit responsable juridique ou directeur juridique, soit ils ont envie de s’orienter vers les métiers annexes à la profession juridique. Mais comment s’y retrouver et poser les bonnes actions pour atteindre leur objectif à 5 ans ou 10 ans ?

 

C’est ce que nous travaillons dans l’accompagnement Orientation, qui est un bilan de compétences pensé et dimensionné pour la profession des juristes. Il s’agit de définir le projet professionnel en s’appuyant sur un cahier des charges précis pour élaborer un plan d’action structuré afin d’atteindre son objectif avec des étapes à court terme, moyen terme, long terme. Dans ce cadre, vous posez une pierre après l’autre pour construire votre projet professionnel.

 

Voici les 10 pistes d’évolution qui s’offrent à vous lorsque vous souhaitez évoluer en entreprise :

 

  1. Le job crafting :

Redéfinir son périmètre et les missions de son poste. En effet, il ne s’agit pas de tout révolutionner, mais un ou 2 ajustements peuvent vous permettre de retrouver de l’épanouissement et de la satisfaction quotidienne en vous reconnectant à ce que vous aimez faire pour éliminer ce qui vous désénergise ou vous pèse au quotidien.

Par exemple, j’ai accompagné en bilan de compétences une ancienne avocate, qui avait quitté l’avocature depuis 4 ans et qui était juriste contentieux. Elle se posait la question de sa vocation car le contentieux l’ennuyait de plus en plus, et les émotions fortes des clients particuliers l’épuisaient au quotidien. En revisitant tout son parcours, il est apparu que ce qui la nourrissait intellectuellement et relationnellement c’était la médiation. Elle était formée à différentes techniques en médiation, à l’époque où elle était avocate. Elle a donc élaboré un nouveau projet professionnel pour proposer de la formation à la médiation à ses collègues à hauteur de 25% de son temps, avec un rattachement fonctionnel au service formation à hauteur de 25% également de son temps de travail. Elle a retrouvé du sens à son métier, ses échanges se passaient mieux par la suite avec les clients. Et elle s’est vu confier la mission d’assister ses collègues lors des négociations des honoraires avec les avocats consultés dans le cadre de leurs dossiers afin de fluidifier les échanges qui parfois s’avéraient tendus.

En résumé, en identifiant dans son passé ce qui l’épanouissait le plus dans son premier métier qu’était l’avocature, elle a pu transférer cette compétence sur son poste actuel. Et en ayant l‘audace et le courage de proposer son idée, de discuter tranquillement des modalités, elle a vu son poste évolué vers un poste plus vaste en termes de médiation.

 

  1. La mobilité interne :

Il s’agit d’évoluer au sein de son entreprise. Plusieurs opportunités s’offrent à vous, en fonction de la taille et des projets de votre entreprise.

  • Soit vous souhaitez évoluer au sein de votre service. Vous avez 2 choix :
  1. Soit élargir votre périmètre d’expertise en acquérant une nouvelle expertise. Dans ce cas, vous devez identifier les nouveaux besoins au sein de votre entreprise pour proposer de vous former à tel ou tel sujet. Faites un audit des besoins des opérationnels, de la direction, des clients, des goulots d’étranglement, de la volumétrie des demandes sur tel sujet qui a grimpé en flèches depuis quelques mois … Prenez le temps d’élaborer votre projet. Identifiez éventuellement vos besoins en termes de formation et le budget nécessaire.
  2. Soit vous décidez d’évoluer vers des fonctions de management. Dans ce cas-là, tout dépend de postes vacants à venir ou des créations de postes en cours. Renseignez-vous auprès de votre hiérarchie, de la DRH.

Faites aussi un audit des besoins en interne, en commençant par les besoins de vos collègues, vos interlocuteurs réguliers, votre hiérarchie.

Identifiez ici également vos besoins en formations.

  • Soit vous souhaitez évoluer au sein d’un autre service. Vous avez 3 choix :
  1. Soit vous souhaitez évoluer vers le même type de poste avec la même expertise. Regarder la banque des offres d’emploi en interne si elle existe, discuter avec votre hiérarchie, vos collègues et vos interlocuteurs réguliers pour identifier les besoins.
  2. Soit élargir votre périmètre d’expertise en acquérant une nouvelle expertise. Dans ce cas, vous devez identifier les nouveaux besoins au sein de votre entreprise pour proposer de vous former à tel ou tel sujet. Faites un audit des besoins des opérationnels, de la direction, des clients, des goulots d’étranglement, de la volumétrie des demandes sur tel sujet qui a grimpé en flèches depuis quelques mois … Prenez le temps d’élaborer votre projet. Identifiez éventuellement vos besoins en termes de formation et le budget nécessaire.
  3. Soit vous décidez d’évoluer vers des fonctions de management. Dans ce cas-là, tout dépend des postes vacants à venir ou des créations de postes en cours. Renseignez-vous auprès de vos collègues, de votre hiérarchie, de la DRH. Faites aussi un audit des besoins en interne, en commençant par les besoins de vos collègues. Identifiez ici également vos besoins en formations.

 

  1. La mobilité externe :

Il s’agit d’évoluer au sein d’une nouvelle entreprise. Afin de ne pas s’éparpiller, s’épuiser et partir dans tous les sens en gaspillant son temps et son énergie, il s’agit de définir une stratégie de ciblage.

  • Taille de l’entreprise : entreprise familiale, start up, PME, ETI, grands groupes français, à l’international
  • Sa localisation
  • Son secteur d’activité, peut-être un secteur réglementé ?
  • Sa santé économique : en hyper croissance, en croissance, stagne, en difficultés
  • Sa politique en termes de télétravail, de gestion des talents …
  • La digitalisation ou non de la direction juridique

Puis vous devez définir votre projet professionnel :

  1. Soit vous souhaitez évoluer vers le même type de poste avec la même expertise.
  2. Soit vous souhaitez acquérir une nouvelle expertise. Vous devez identifier en amont vos besoins d’auto-formation et éventuellement prévoir dans votre négociation contractuelle la prise en charge d’une formation.
  3. Soit vous voulez évoluer vers des fonctions de management. Vous devez identifier en amont vos besoins d’auto-formation et éventuellement prévoir dans votre négociation contractuelle la prise en charge d’une formation.

Et enfin, en fonction de la stratégie définir, qui dépend de votre niveau de responsabilité et de votre temps disponible :

  • Soit vous ciblez 10 entreprises et vous cherchez à entrer en contact avec les décideurs de ces entreprises par l’intermédiaire de votre réseau. Cela est tout indiqué lorsque vous restez dans le même secteur et que vous côtoyez déjà des membres actifs de ces entreprises par vos dossiers ou vos réseaux et associations propres à votre secteur d’activité. A ce propos, je vous invite à écouter les 2 podcasts relatif au réseau, au networking et au marché caché : podcast 4 et 5 sur le site jurinova.fr. Vous avez l’article de blog correspondant si vous préférez l’écrit à l’audio.
  • Soit vous répondez aux offres des plateformes, ce qui est très consommateur de temps et souvent décourageant car vous obtenez peu de réponses. Je conseille vivement les autres stratégies où vous êtes pro-actif et non passif.
  • Soit vous privilégiez une seule plateforme, je vous conseille LinkedIn dans ce cas, qui vous permet en travaillant correctement vos mots-clés d’être rapidement identifié par les recruteurs, tout en vous informant et en suivant les entreprises qui vous intéressent. Et c’est un excellent outil de networking également.
  • Soit vous privilégiez les cabinets de recrutements, spécialiste de votre métier. En effet, des cabinets sont spécialisés pour les juristes de moins de 7 ans d’expériences, d’autres pour les juristes experts de 7 à 15 ans, d’autres à l’international, et enfin ceux spécialistes des responsables juridiques, des directeurs juridiques, du management de transition.

Attention, une distinction est à faire au niveau des cabinets entre ceux qui travaillent exclusivement pour des entreprises françaises sur le marché français et ceux qui travaillent à l’international.

D’où l’importance de définir précisément votre projet professionnel au départ.

Nous prenons le temps de cibler correctement ces cabinets si c’est la stratégie que vous retenez.

 

  1. La mobilité horizontale :

  • Soit vous souhaitez évoluer vers le même type de poste avec la même expertise, en interne ou en externe comme nous venons de le voir. Pour cela, je conseille de clarifier son projet professionnel en amont en procédant étape par étape en commençant par l’interne, puis en extrapolant à l’externe.

A savoir clarifier si vous voulez quitter votre entreprise ou si voulez d’abord exploiter toutes les opportunités en interne avant de lancer des démarches à l’externe, car vous n’avez pas vraiment envie de quitter votre entreprise avec les risques que cela comporte, notamment la période d’essai et le fait de tomber dans une équipe moins bienveillante, devoir reconstruire son réseau ou …. .

Et dans le cas où vous êtes prêt à réellement quitter votre entreprise, actez bien le fait que vous renoncez à poursuivre vos démarches en interne pour éviter de vous disperser.

Ne cherchez pas à courir plusieurs lièvres à la fois, un seul projet à la fois sinon vous allez vous éparpiller, perdre du temps, gaspiller votre énergie et vous démotiver rapidement.

D’autant plus que le reste de votre vie continue à s’écouler, c’est-à-dire que vos autres rôles doivent être tenus : vous êtes encore en poste, peut être chargé de famille, en couple, des responsabilités associatives ou sportives … bref, attention à ne pas vous disperser.

  • Soit vous souhaitez acquérir une nouvelle expertise, en interne ou en externe comme nous venons de le voir.

La clarification du projet professionnel est valable ici également. Soit vous commencez par l’interne, soit vous renoncez à l’interne et vous concentrer vos efforts sur l’externe.

Vous devez identifier en amont vos besoins d’auto-formation et éventuellement prévoir dans votre négociation contractuelle la prise en charge d’une formation.

 

  1. La mobilité verticale :

Vous voulez évoluer vers des fonctions de management. 2 axes sont à clarifier ici dans votre projet professionnel : Interne ou externe : Soit vous commencez par l’interne, soit vous renoncez à l’interne et vous concentrer vos efforts sur l’externe.

  • En interne : Soit vous décidez d’évoluer au sein de votre service ou au sein d’un autre service. Dans ce cas-là, tout dépend de postes vacants à venir ou des créations de postes en cours. Renseignez-vous auprès de vos collègues, de votre hiérarchie, de la DRH. Faites aussi un audit des besoins en interne, en commençant par les besoins de vos collègues, vos interlocuteurs réguliers, votre hiérarchie.
  • En externe : Vous devez clarifier votre stratégie comme je vous l’ai décrite dans la piste 3 relative à la mobilité externe. Il s’agit de cibler et affiner les critères de votre recherche grâce à un cahier des charges précis. Vous gagnerez du temps dans vos recherches en ciblant directement les entreprises qui vous intéressent …

Que ce soit en interne ou en externe, je vous conseille d’identifier en amont vos besoins en auto-formations et en formation ainsi que le temps à y consacrer ainsi que le budget pour les financer.

Prévoyez également ce point dans votre négociation contractuelle : la prise en charge d’une formation.

 

  1. La transition professionnelle d’avocat salarié, collaborateur, associé, notaire, huissier, procureur, magistrat … à juriste en entreprises :

Il s’agit de rejoindre le monde de l’entreprise après une première partie de carrière en cabinet.

Ici aussi, clarifiez votre projet professionnel en amont pour correctement cibler vos recherches.

  • Vous souhaitez intégrer un service existant avec de nombreux juristes, en qualité de juriste ou de manager ?
  • Ou vous souhaitez intégrer une entreprise sans service juridique tout est à construire en pilotant des consultants et des avocats, puis en créant votre équipe sur les 4 premières années ?

Je prends volontairement des extrêmes.

Il y a également des projets professionnels intermédiaires.

  • Vous souhaitez peut-être intégrer une équipe de juriste pour mettre en place la digitalisation et rationnaliser les process.
  • Ou vous souhaitez intégrer une direction juridique déjà digitaliser, ou les process sont très bien établis, soit en qualité de juriste ou de manager ?

Je vous conseille vivement de prendre le temps de la réflexion pour mettre par écrit un projet professionnel précis.

Je vous accompagne à clarifier ce projet professionnel dans les accompagnements Orientation et Mobilité. Je vous offre une méthode structurée et pensée pour vos profils afin que vous ayez un plan d’action défini.

 

  1. La transition professionnelle de juristes d’entreprises à avocat en cabinet avec la passerelle :

Il s’agit du chemin inverse ici. Vous quittez le monde de l’entreprise avec la force de votre réseau constitué, vos méthodes de travail pragmatiques, votre capacité à interagir avec des opérationnels et vos solutions pragmatiques pour servir vos clients à travers le cabinet libéral.

Dans ce cas, il s’agit en amont de clarifier votre projet professionnel.

  • Voulez-vous intégrer un cabinet existant en qualité d’avocat salarié ? Si oui, quelle taille, quel management, quelle clientèle ? quelle spécialité ? quel rythme de vie ? quelles méthodes de travail : 100% digitales ou conventionnelles ?
  • Ou souhaitez-vous créer votre propre cabinet ? sur quelle niche ? seul.e ou à plusieurs ? quelle clientèle ? Quelles méthodes de travail : 100% digitales ou conventionnelles ?

Je vous cite mon exemple. J’ai cherché un cabinet d’avocat pour mon organisme de formation et ma société qui soit 100% digital et accessible facilement et spécialiste des business 100% en ligne en BtoB et BtoC, et spécialiste des organismes de formation.

Je voulais :

  • qu’il prenne en charge la veille juridique,
  • qu’il m’alerte et organise une masterclass dès qu’une évolution sensible a lieu,
  • et qu’il me propose des contrats, CGV, CGU mis à jour à chaque évolution … prêt à l’emploi sur un outil digital qui m’économise du temps,
  • et que tous les contrats soient accompagnés d’une formation librement accessible sur une formation accessible 24h/24, à ma convenance,
  • Un abonnement pour un accompagnement personnalisé en fonction de mes problématiques,
  • Et qu’il y ait des bonus sympas !!! notamment un club des entrepreneurs du web pour élargir son réseau.

J’ai cherché 2 ans, et j’ai enfin trouvé grâce à mon réseau en 2021 !

Voilà pour l’idée et les besoins du marché.

 

  1. La transition professionnelle vers un métier connexe :

Les métiers juridiques, comme tous les métiers, sont en train d’évoluer avec la digitalisation, les nouvelles méthodes de travail.

Je vous invite à rester à l’écoute du marché en assistant à des conférences, des évènements, notamment le salon des Transformations du Droit qui se tient depuis 6 ans déjà. J’ai assisté au tout premier salon, et j’avais à l’époque découvert le métier de Legal Ops, le Legal Design, la digitalisation des actes et contrats, les outils de veille juridique optimisés et les divers outils de signature numérique. Ce dernier sujet étant le sujet de mon mémoire en Master en 2004, il m’était familier. En revanche, découvrir les diverses fonctionnalités des outils de signature numérique pour sécuriser les actes étaient passionnant.

Ici aussi, je vous conseille de clarifier votre projet professionnel en amont afin d’explorer les pistes qui s’offriront à vous.

Je vous donne quelques exemples : Legal Ops, Legal Design, Contract manager, traducteur, professeur, coach professionnel pour les juristes (venez me rejoindre !)

Pour ma part, lors de mon bilan de compétences en 2015, j’avais identifié 4 pistes :

  • RJ en interne
  • DJ en externe
  • Secrétaire général en externe
  • Professeur en Master en école de commerce
  • Conseiller à la création d’entreprise
  • Coach professionnel pour les salariés

J’ai donc été RJ, je suis aujourd’hui dirigeante de mon entreprise. Je l’ai créée. Et vu que je porte toutes les casquettes, je suis aussi DJ et SG avec moi-même ! Et je m’appuie sur mon expert-comptable, mon avocat et mon coach business pour certaines décisions stratégiques puisque je suis mentorée pendant 2 ans pour la création.

Et je suis au quotidien coach professionnelle et consultante en transition professionnelle auprès des juristes. J’ai coché quelques cases, et j’espère dans les années à venir en cocher d’autres comme :

  • Professeur en Master en école de commerce
  • Conseiller à la création d’entreprise
  1. Le management de transition :

Vous êtes un prestataire externe, qui remplit une mission pendant quelques mois avec des objectifs très clairs. Souvent doté d’une forte expérience, vous êtes opérationnel tout de suite.

A ce sujet, un article témoignage est publié dans le journal du management juridique et réglementaire accessible gratuitement sur le site de village justice.

Je vous invite à le lire. La définition et les avantages et inconvénients sont clairement détaillés. Delphine Bordier en est l’auteur. Elle est ancienne avocate, ancienne responsable juridique, ancienne directrice juridique et aujourd’hui Manager de Transition et Legal Opérations Officer. Elle est aussi la créatrice du podcast « Tout droit, tout simple » que je vous conseille car Delphine vous partage de nombreux parcours de juristes qui pourront vous inspirer.

Pendant les accompagnements Orientation et Mobilité, je conseille certains de ses épisodes en lien avec les différentes pistes de transitions ou de reconversions.

 

  1. La reconversion professionnelle : vers un autre métier

Votre vocation peut ne plus vous intéresser, et vous avez envie d’exercer un nouveau métier. Vous souhaitez prendre un nouveau virage dans votre vie et emprunter un nouveau chemin pour découvrir d’autres horizons, vous former à une autre activité, apprendre et vous développer encore pour évoluer tout simplement.

Le podcast « Oser rêver sa carrière », dont l’hôtesse est Marina Bourgeois est une source d’inspiration en matière de reconversion professionnelle. Elle-même ancienne avocate, elle vous partage le parcours de juristes reconvertis qu’elle a accompagné. Je vous conseille également l’écoute de ce podcast pour vous permettre de rêver, et qui sait vous lancer dans une nouvelle aventure.

J’accompagne justement en ce moment une responsable juridique, manager de 2 personnes, qui est déjà sophrologue et hypnothérapeute, et qui est à la croisée des chemins entre ses 2 métiers. Nous sommes en train de construire son projet professionnel à 1 an, 3 ans et 5 ans afin de tenir compte de ses envies et rêves d’un côté, et ses contraintes financières, familiales et personnelles d’autre part. Il est important pour cette personne de prendre le temps d’explorer son parcours, ce qu’elle aime faire et ce qu’elle ne veut plus faire, ce qui la nourrit intellectuellement et relationnellement et ce qui ne la nourrit plus. Nous dressons également la liste des métiers qu’elle devra apprendre à exercer si elle fait le choix à 1 an, 3 ans et 5 ans d’exercer, du fait qu’elle sera cheffe d’entreprise en plus d’être sophrologue et hypnothérapeute.  Et ses besoins financiers, professionnels et personnels, sont également listés à 5 ans afin d’avoir une vision réaliste de ce projet professionnel.

 

Voilà pour la liste des 10 pistes d’évolutions en entreprise.

Je vous les résume :

  1. Le job crafting
  2. La mobilité interne :
  3. La mobilité externe :
  4. La mobilité horizontale :
  5. La mobilité verticale :
  6. La transition professionnelle d’avocat salarié, collaborateur, associé, notaire, huissier, procureur, magistrat … à juristes en entreprises :
  7. La transition professionnelle de juristes d’entreprises à avocat en cabinet avec la passerelle :
  8. La transition professionnelle vers un métier annexe :
  9. Le management de transition :
  10. La reconversion professionnelle : vers un autre métier

 

Alors quelle piste d’évolution vous intéresse ?

Si vous souhaitez que nous en discutions, je vous invite à prendre RDV pour un entretien exploratoire, gratuit et confidentiel. Je serai ravie de vous rencontrer et vous apporter des éléments de réponse propres à la piste d’évolution que vous envisagez.

 

Et c’est ici pour vous inscrire à l’atelier du vendredi 10 juin 2022, à 9h qui porte sur ce sujet : Comment évoluer en entreprise ?

Les places sont limitées à 20 et un replay sera disponible pour réécouter les moments-clés  !

 

 

 

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