Le syndrome de la bonne élève
Cette semaine nous abordons le syndrome de la bonne élève.
J’aimerais vous partager ici les effets, les erreurs et les stratégies pour utiliser ce syndrome de la bonne élève !
En effet, lors des accompagnements « Orientation », « Mobilité », « Prise de poste » ou « Développement Professionnel » que je réalise auprès de vous juriste ou manager, que ce soit responsable juridique ou directrice ou directeur juridique, le syndrome de la bonne élève fait régulièrement son apparition lorsque vous doutez de vous face à une nouvelle situation et que vous avez besoin de l’approbation de votre manager, de la validation d’un.e collègue.
Pour commencer, je vais vous poser quelques questions.
1. Effets du syndrome de la bonne élève :
Avez-vous déjà vécu une des situations suivantes ?
- Quand vous travaillez sur un projet : Est-ce que vous passez beaucoup de temps à relire et corriger les erreurs de typo et à trouver les mots justes jusqu’à ce que ce soit parfait ?
- Quand vous vous trompez : Est-ce que vous pensez que vous êtes nul.le ?
- Quand vous devez faire quelque chose, que vous ne savez pas faire :
- Est-ce que vous lisez tout ce que vous trouvez sur le sujet pour l’étudier ?
- Est-ce que vous vous achetez un cours en ligne ou un bouquin ?
- Ou est-ce que vous passez beaucoup de temps à explorer la question ?
- Est-ce lorsque vous pensez à une promotion : Vous vous dites « Bah si je bosse bien de toute façon on viendra me chercher. Il ne faut surtout pas demander» ?
- Est-ce que dans le cadre d’une négociation salariale ou une revalorisation, vous vous dites : « Ils vont me donner ce que je mérite ou la rémunération va correspondre à leur estimation de ma valeur».
- Avez-vous le syndrome de la bonne élève selon vous ?
- Est-ce que vous avez toujours à cœur de bien faire ?
- Êtes-vous du genre à vouloir faire les choses parfaitement ?
- Êtes-vous dans l’attente de la reconnaissance de personnes que vous pensez supérieures ? Plus hautes dans la hiérarchie ? plus âgées ? plus expérimentées ?
- Stressez-vous quand vous avez fait une présentation ou rendu un projet que vous jugez moyen ?
- Êtes-vous au fond du seau quand vous commettez une erreur ?
Cela, ce sont des effets du syndrome de la bonne élève.
La chose que j’ai envie de vous dire à propos de cela, c’est que c’est parfaitement normal.
Et nous allons découvrir ensemble pourquoi cela est normal dans cet épisode !
2. Définition du syndrome de la bonne élève
Le syndrome de la bonne élève, pour bien mettre les choses en perspective, ce n’est pas à proprement parler un syndrome au sens médical du terme. C’est simplement un système de pensées, un ensemble de pensées et de croyances que l’on a depuis longtemps et qui sont donc bien établies qui nous conduisent à penser que qu’il y a une sorte d’inadéquation entre ce que l’on comprend des attentes envers nous, des étapes à suivre, des règles à respecter et le niveau d’exigence de nous-mêmes que nous nous infligeons d’une part, et d’autre part, avec les comportements attendus en entreprise, la prise de responsabilités et de confiance attendu dans le poste.
Vous avez le syndrome de la bonne élève française. J’ajoute « française » car je pense qu’il y a un aspect culturel fort à vivre ce syndrome, car il renvoie à l’école et à la façon dont nous sommes instruites, aux méthodes d’enseignement, de notation, à l’apprentissage par cœur. C’est différent dans d’autres cultures. Je pense notamment aux États-Unis ou l’on apprend davantage par essai/erreur et la pensée critique est fortement développée.
- Vous ressentez le besoin de vouloir bien faire les choses, dans les règles, selon les étapes de la procédure définie, dans les délais impartis, dans 99% des cas chez les clientes et clients (car ce n’est pas que féminin, c’est aussi masculin pour les bons élèves).
- Vous avez ce besoin de vouloir bien faire les choses et ce besoin d’avoir la validation d’un regard extérieur, de la part de quelqu’un d’extérieur à votre dossier, à votre mission.
- C’est un peu comme lorsque vous faites appel à un coach ou lorsque vous faites appel à un formateur et vous voulez que quelqu’un repasse derrière vous pour vous signifier que c’est juste et vous valide votre travail.
- Vous souhaitez que cette personne vous relise, regarde votre travail, dise « oui », « c’est bien fait », « tu as 20 sur 20 » ou alors « non c’est mal fait », « tu as 0 sur 20 ».
- Je force volontairement le trait ici, dans cet exemple. Vous vous rendez bien compte, quand je le présente comme cela, que ce n’est pas forcément une très bonne chose et pourtant, c’est un comportement répandu une fois en entreprise, chez les juristes.
Et donc la bonne élève est en panique dès qu’elle est confrontée à quelque chose qu’elle ne connaît pas ou qu’elle ne sait pas faire. Elle est en panique dès qu’elle sort de sa zone de confort, la zone des process connus, existants, dans lesquelles elle assure car elle maitrise les compétences nécessaires et les règles et process à respecter.
- Et cela nuit au développement du leadership, de votre leadership !
- Cela nuit à votre capacité à leader des personnes, des projets !
3. Erreurs commises :
Cette volonté fixe de vouloir tout faire, tout comme il faut, parfaitement, et de suivre religieusement les étapes qu’on nous donne.
Et je sais que cette description va parler à beaucoup, beaucoup d’entre vous.
Vous allez-vous reconnaître dans bon nombre de situations vécues.
- Et je les ai vécues, plusieurs fois au cours de ma carrière, et je ressentais un inconfort, un décalage.
- Je ne me sentais pas à ma place mais je ne comprenais pas encore pourquoi.
Mais par rapport à ça, j’avais vraiment envie de vous dire qu’il faut comprendre une chose, c’est que quand on est en entreprises, dans les affaires, au coeur du business, il n’y a pas vraiment une bonne manière de faire les choses et une mauvaise manière de les faire.
Il n’y a pas un parcours type sur lequel on peut vous noter sur 20.
Et vous n’êtes pas sûre de réussir, quand bien même vous faites tout ce qu’on vous dit, si vous obéissez à toutes les instructions et injonctions reçues (si vous en recevez).
Et à l’inverse, ce n’est pas parce que vous loupez la moindre étape, que là, ce sera la catastrophe, et que vous perdrez des points, voir que vous aurez en-dessous de 10 !
4. Sources
D’où vient ce syndrome ?
- De votre éducation et de la façon dont vous avez été socialisé.e.
Si vos parents ont été très attaché à votre réussite scolaire, à votre carnet de note, il y a des chances que vous en soyez victime.
Pour certaines personnes, l’association est devenue limpide dans leur cerveau :
- Bonne note = avoir tout ce que je désire.
- Mauvaise note = pas de gratification et même punition.
Évidemment, cette association dans votre cerveau, je peux dire qu’en tant qu’adulte, elle ne vous rend pas service, en tout cas, dans une certaine mesure.
- Ce qu’il faut que vous sachiez, c’est que si vous vivez ce syndrome, c’est lié à votre histoire et aux pensées que vous avez formées dans votre enfance qui se répètent encore aujourd’hui.
- Votre cerveau a associé une bonne note à quelque chose de positif qui déclenche une satisfaction immédiate.
- Votre cerveau a associé le respect des instructions du devoir à quelque chose de positif qui déclenche une valorisation extérieure.
- A cette satisfaction, il lie également la gratification de la reconnaissance extérieure. Donc le jugement de l’autre sur vous-même, sur votre propre valeur.
Le carnet de notes, les félicitations du Conseil de classe, les bravos des parents, la fierté des grands-parents et le petit billet glissé dans la poche en guise de récompense, puis la satisfaction des profs.
- C’est un cercle vertueux en apparence.
- En soi, c’est vrai que cela semble vertueux.
Une bonne note et tout le monde est content. Ce cercle visiblement vertueux se poursuit dans le monde adulte.
Et c’est parfaitement normal parce qu’on a été élevé.e dans un système, dans un système d’éducation, dans un système pédagogique qui fonctionne comme cela.
Concrètement, dès qu’on devait apprendre de nouvelles compétences, développer de nouvelles capacités, faire des choses, on avait un maître ou une maîtresse qui nous expliquait les méthodes, les étapes à respecter, puis il nous disait :
- « Oui, c’est bien»,
- ou alors « Non, c’est mal»,
alors là c’était la mauvaise note.
- Attention, c’était la punition.
- Parfois renforcé par nos parents qui nous félicitaient quand on avait des bonnes notes et qui au contraire nous grondaient ou nous privaient de quelque chose pour nous faire comprendre à quel point c’était mal d’avoir des mauvaises notes !
Et donc c’est normal, une fois adulte, lorsque que l’on essaie de développer des compétences, d’acquérir de nouvelles capacités, comme par exemple en Business, en négociation, que l’on soit à la recherche, plus ou moins consciemment, de quelqu’un qui corrige derrière nous et qui nous dise « oui, c’est bien » ou « non, c’est mal ».
C’est ce que j’appelle le fameux syndrome de la bonne élève.
5. Les bons petits soldats
Les bons élèves sont en général de bons petits soldats dans le monde du travail.
- Des salariés consciencieux, rigoureux, à la force de travail développée quand ils entreprennent.
- Ce sont des personnes fiables, qui rendent leur travail dans des délais, qui sont capables de créer énormément de choses en peu de temps.
Avoir le syndrome de la bonne élève, on ne va pas se mentir, cela permet d’obtenir des résultats rapides et de réussir en entreprise.
C’est donc un super syndrome pour décrocher des premiers postes de management ou atteindre un premier palier de développement au sein de l’entreprise, comme des promotions.
Cependant le syndrome de la bonne élève entrave la capacité à leader.
Le problème commence à se poser sérieusement quand une bonne élève intègre le monde du leadership.
Pourquoi vous demandez-vous ?
6. Du syndrome de la bonne élève à son identité nouvelle : le leadership
A. Le syndrome de la bonne élève bride la créativité et l’expression de soi.
- À l’école, on apprend à avoir une bonne note.
- Le prof nous donne une formule à appliquer. On apprend par cœur.
- Ou alors on apprends à écrire une dissertation avec thèse antithèse synthèse.
- Lorsque l’on applique la formule, on arrive globalement à avoir une bonne note, une note correcte.
Le problème, c’est que pour le leadership, il n’y a pas de formule toute faite.
Il y a autant de formules et de style qu’il y a de leader et donc la bonne élève est en panique dès qu’elle est confrontée à quelque chose qu’elle ne connaît pas, ou qu’elle ne sait pas faire, une mission pour laquelle elle ne maîtrise pas encore toutes les compétences requises.
- Lorsqu’il n’y a pas de formule à suivre, une méthode définie, un process, des étapes clairement exprimées, elle perd ses capacités de leader, elle a peur de ne pas réussir à faire parfait, à être parfaite.
Le syndrome de la bonne élève s’exprime alors dans toute sa splendeur.
- Dans cette situation, elle doute et l’hésitation fait son apparition. Elle part donc à la recherche de solutions et de validation extérieures à elle-même.
- Elle oublie de faire appel à son bon sens, à sa créativité, à son propre style.
- Elle oublie de se faire confiance, de croire qu’au fond, elle sait déjà beaucoup de choses pour s’en sortir dans ce challenge-là.
- Elle pense à tout ce qu’elle ne sait pas et tout ce qui ne va pas, au lieu d’inventer une solution avec ce qui est disponible : ses forces, ses expériences, ses acquis, ses connaissances.
B. Le syndrome de la bonne élève crée un manque de confiance en soi.
Une bonne élève cherche la gratification de la bonne note, donc à chaque travail finalisé, elle attend de la reconnaissance positive de son manager, de ses collègues, une prime, un mot sympa des collègues.
Chaque effort de plus doit donner droit à une validation en plus, comme lorsqu’elle était enfant, par ses parents ou les profs.
Un peu comme les bons points à chaque bonne action. Un bon point et au bout de 10 bons points, un tampon et dans la classe de mon fils, c’est même au bout de 10 tampons, un cadeau.
- Si vous avez le malheur de tomber sur une équipe, un manager ou un secteur au sein duquel on ne vous donne pas de feedback positif, alors là c’est la catastrophe.
- Votre cerveau crée une association immédiate entre pas de reconnaissance et une valeur humaine dégradée. Voilà ce que vous vous dites :
« Si je n’ai pas de feedback positif, ça veut forcément dire que je suis nulle, pas à la hauteur ».
- Le syndrome de la bonne élève génère alors un manque de confiance, du doute, de l’hésitation, et un sentiment de dévalorisation de soi.
- Vous doutez de vous, de vos capacités et de vos résultats.
C. Le syndrome de la bonne élève empêche l’esprit critique.
Lorsque vous demandez aux autres d’estimer, de valider vos dossiers, vos projets, vous accordez beaucoup de valeur à ces personnes qui savent mieux que vous selon votre propre analyse car vous leur octroyez le pouvoir de vous juger, de vous noter.
Ces personnes peuvent être :
- les plus expérimentées,
- les plus âgées,
- les experts, un peu comme les profs !
Et donc vous prenez tout ce qu’ils disent et tout ce qu’ils font comme faisant loi puisqu’ils le disent et qu’ils le font, c’est forcément bien.
Et votre esprit critique est aveuglé par la hiérarchie de valeurs que crée votre cerveau entre eux, les Sachants et vous-même ?
- Or, dans la posture de leader, savoir peser le pour et le contre, et prendre la responsabilité de vos propres décisions est essentiel.
- On ne peut pas toujours s’appuyer sur quelqu’un qui sait en entreprise.
- Il faut accepter de se mouiller et de prendre des risques sans avoir toutes les informations adéquates, certains points peuvent rester incertains et obscurs.
- Il faut accepter de se mouiller et de prendre des risques sans savoir vraiment quoi faire.
D. Le syndrome de la bonne élève est épuisant.
Il est à l’origine de comportements perfectionnistes.
Et la personne parfaite travaille énormément et travaille même beaucoup trop car elle vise le 20 sur 20 dans tout ce qu’elle fait.
- Et comme elle est une bonne élève, elle est à un bon poste.
- Et comme elle est à un bon poste, elle a beaucoup de responsabilités.
- Et comme elle a beaucoup de responsabilités, elle veut tout faire parfaitement, et ça lui prend beaucoup de temps.
- En plus, elle a du mal à déléguer. Car les autres ne peuvent pas faire aussi bien qu’elle et imaginez un peu qu’un collaborateur fasse un truc pas top, elle en serait responsable. Ce n’est pas possible pour elle d’envisager que ce soit le cas, alors autant tout faire elle-même.
Vous voyez et vous savez comme moi que cette quête de perfection, le fait de vouloir tout faire pour réussir, tout faire seule, tout donner, sans filtre, sans limite, est l’une des causes de l’épuisement, qui mène ensuite au Burn out.
7. Stratégies pour tirer parti de ce syndrome de la bonne élève :
Le but du jeu pour contrer ces erreurs de pensées et comportements qui en découlent et tirer un enseignement du syndrome de la bonne élève est de s’interroger :
Comment je m’adapte à mon contexte ?
A. Capitaliser sur ses acquis
Dans un premier temps, lorsque vous sentez que la perfection, le côté parfait revient au galop dans une situation nouvelle, une situation faite d’incertitudes, et que vous vous sentez en non-maîtrise et en panique.
- Je vous invite à capitaliser sur ce que vous savez faire de manière automatique, comme un robot, pour vous dégager du temps pour ce que vous devez apprendre et découvrir.
- Concrètement, vous devez réorganiser votre agenda pour passer moins de temps sur ce que vous maitrisez déjà et libérer votre agenda pour y inclure des phases d’apprentissages et réflexion. C’est ce que nous faisons pendant les accompagnements, car seule, on n’a très souvent du mal car nous avons la tête dans le guidon !
Et notre cerveau, qui cherche à nous protéger car il ressent cette peur liée à la non-maitrise et à l’incertitude, va nous encourager à rester dans des tâches maitrisées et connues qui ne sont pas sensées nous prendre beaucoup de temps ! C’est ce que l’on appelle un biais cognitif !
- Il s’agit ici d’apprendre à accepter que dans un premier temps, ce ne sera pas au niveau de ce que vous maitrisez parfaitement, mais qu’avec le temps, vous allez progresser et vous développer, et vous parviendrez à un niveau qui vous satisfera avant de ressortir de votre zone de confort à nouveau.
B. Faire preuve d’agilité : faire du tri
En entreprise, en business je pense vraiment que c’est le secret de la réussite. Le savoir effectivement et accepter que :
- Suivre des formations,
- Suivre des méthodes,
- Suivre les étapes du process et procédures,
- Suivre des choses qu’on vous apprend.
C’est très bien !
Mais aussi savoir les adapter, savoir les interpréter à sa sauce, savoir prendre ce qui est bon, ce qui vous correspond et savoir laisser de côté ce qui ne vous correspond pas ou ce que vous estimez ne pas fonctionner pour vous.
- Faites du tri. Développez votre esprit critique.
- Et je pense qu’une fois intégrée cette nécessité d’être flexible, d’être d’agile face à ce que vous apprenez, ce que vous découvrez.
- Une fois intégrée cette mentalité d’être flexible, de prendre ce qui vous va et de laisser ce qui ne vous convient pas, ce qui ne vous est pas utile, savoir interpréter les choses à sa sauce, faire son marché et ensuite d’inventer sa propre manière de faire, sa propre méthode, ses propres process, je pense que c’est vraiment là que réside la clé du succès, de la réussite en entreprise, en qualité de leader, et vous arrivez à produire des résultats incroyables en tant que leader.
Donc pour leader, je vous propose d’être une moins bonne élève.
- C’est vrai qu’une bonne élève, c’est super top parce que ça fait tout bien mais jusqu’à un certain point.
- Pour bien leader, vous devez apprendre à être un peu moins bonne.
- Il n’y aura pas toujours de note. Parfois, les choses seront moins lisses que dans une dictée, mais c’est cela qui fait le sel du leadership.
- En tant que Leader, vous pouvez apprendre à dresser une vision claire de votre objectif, en bonne élève, et ensuite accepter que le chemin pour atteindre cette vision sera peut-être un peu moins policé.
Il ressemblera au parcours de l’étudiant, qui a changé de voix plusieurs fois, qui a pris une pause en 2e année, qui a fait 2 Erasmus dans 3 pays différents.
- En fait, tous vos acquis de bonne élève peuvent vous servir pour tout ce qui demande moins de temps cerveau, mais un travail robotique automatique ainsi qu’une rigueur d’esprit.
Et pour tout ce qui est à construire, à découvrir, à créer, laissez-vous la possibilité d’être une élève moyenne qui teste, qui ose, qui s’aventure pour essayer de faire au mieux avec ce qu’elle.
C’est comme cela que vous développez votre leadership et non dans la perfection imaginaire de ce qu’est une leader.
Je vous garantis qu’avoir des mauvaises notes remet les idées en place. Cela challenge, cela encourage la créativité et l’audace.
Alors que diriez-vous de lâcher du lest et de tenter le juste bien sans la perfection ?
Nous venons de voir le syndrome de la bonne élève avec les 7 points suivants :
- Effets
- Définition
- Erreurs
- Sources
- Les bons petits soldats
- Du syndrome de la bonne élève à son identité nouvelle : le leadership
- Le syndrome de la bonne élève bride la créativité et l’expression de soi.
- Le syndrome de la bonne élève crée un manque de confiance en soi.
- Le syndrome de la bonne élève empêche l’esprit critique.
- Le syndrome de la bonne élève est épuisant.
- Stratégies pour tirer parti de ce syndrome de la bonne élève
- Capitaliser sur ses acquis
- Faire preuve d’agilité : faire du tri
Quelle stratégie utilisez-vous déjà ?
- Capitaliser sur ses acquis
- Faire preuve d’agilité : faire du tri
- Laquelle pouvez-vous améliorer, intensifier ? À partir de quand ? Quelle sera votre première action ?
- Et laquelle allez-vous tester pendant le prochain mois ?
Êtes-vous de la TEAM : Bonne Élève ou Leader ?
Et dans quel contexte ?
Je vous invite à compléter l’écoute de cet épisode par les épisodes suivants du podcast JURINOVA :
- Podcast 20 : Comment gérer le syndrome de l’imposteur ?
- Podcast 22 : Les 5 freins qui sabotent la carrière des femmes
- Podcast 29 : Leadership et assertivité
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Nous nous retrouvons la semaine prochaine pour pour le podcast 49, avec une interview sur le sujet suivant :
« De Juriste à Directrice Juridique »
Et j’accueillerai avec plaisir :
Marie BRUNELLO,
Directrice juridique du Groupe Xelians depuis 2009.
A vendredi prochain
Belle journée à vous, chèr.e juriste talentueuse ou talentueux, prenez soin de vous !
Bye Bye !
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